Les Landes, et la côte d’Argent !


Lundi 31 août 2020 – Saint-Eulalie-en-Born (Les Landes, département 40) – JOUR 37

Salut les amis !
J’espère que vous vous êtes bien reposés, moi je suis prêt à reprendre mon tour de France ! Après 4 jours de repos à Bordeaux, j’ai fait le plein d’énergie et de sommeil !

Ce matin, départ à la fraîche de Pessac, vers 7h30, où mes hôtes ont repris l’université. Premier objectif : trouver un Décath ou un Intersport, pour acheter l’embout si important qui permet de regonfler ses pneus quand on a des petites valves ! Sans trop m’inquiéter, je me suis dit que j’allais finir par trouver un magasin sur la route, donc j’ai choisi de faire comme si ce n’était pas objectif en soi.
J’ai donc mis le cap sur Arcachon ! Comme il n’y avait pas de piste de cyclable, c’est le long de la D1250 que j’ai roulé, tout droit de chez tout droit pendant une trentaine de kilomètres (c’est jusque là la plus grande distance en ligne droite que j’ai parcourue il me semble !), avant de finalement apercevoir un magasin Intersport sur mon chemin. Rassuré, j’ai attendu l’ouverture à 9h00, et j’en ai profité pour faire une vidéo sur mon séjour (pour que je n’oublie rien !). Il faisait très frais ce matin, et, malgré le soleil brillant, j’ai roulé avec mon K-Way (un vêtement très pratique pas seulement pour la pluie, mais aussi pour garder la chaleur corporelle !).
Une fois mon embout acheté, j’ai repris ma route, avant de m’arrêter à nouveau, pour acheter cette fois-ci un petit clavier Bluetooth, dans le but de retranscrire mon périple plus facilement qu’avec mon clavier de smartphone !  C’est Steve, l’anglais que j’avais rencontré à Domfront, qui faisait pareil. Je lui ai piqué son idée hé hé hé ! S’inspirer des bons côtés des gens que l’on rencontre, voilà une des clés du succès !
Une fois les achats effectués, j’ai finalement atteint Arcachon, m’étant délecté du décor significatif qu’offre l’approche de la côte, à savoir les pins, le sable, et l’air parfumé ! Pas bien indiquée la route pour Arcachon par contre, il y en avait dans tous les sens, mais j’ai fini par apercevoir l’océan et un port, qui m’ont mis sur la bonne voie.


Arcachon, une ville bien sympa j’ai trouvé ! Station balnéaire d’été déjà réputée par ses bains de mer (comme les stations balnéaires de Normandie, dont on a déjà parlé un peu ici), les frères Pereire, banquiers portugais juifs sépharades, décidèrent d’en faire un haut lieu de soins pour la maladie de la tuberculose, qui frappait fort à l’époque (on est dans les années 1860), s’appuyant sur le climat et l’air océanique des environs. Le chemin de fer ayant déjà été construit pour développer Arcachon en été, les riches malades affluent désormais de partout, l’hiver venu, pour se soigner. La rentabilité de l’investissement des 2 frères s’en verra donc assurée. Même si cela ne les empêchera pas de faire faillite plus tard, ayant eu peut-être un peu trop d’ambition ?
Ainsi sortent de terre très rapidement les nombreuses magnifiques villas et autres constructions, comme le casino Mauresque (il faut bien s’amuser tout de même !) qui a brûlé en 1977, la passerelle Saint-Paul et l’observatoire Sainte-Cécile, ou la piste de ski sur aiguilles de pins (si si, vous avez lu comme moi !), qui constitueront ce qu’on a appelé par la suite la « ville d’Hiver » d’Arcachon.
Arcachon, ville attractive en été, car c’est encore aujourd’hui une destination agréable et prisée des personnes aisées de ce monde. J’ai trouvé Arcachon plus agréable que Deauville, si vous me permettez cette comparaison, même si je me suis contenté de traverser rapidement les deux stations balnéaires. Plus petit, et plus charmant !
Arcachon constitue la première ville de la Côte dite « d’Argent », et ce depuis 1930, date avant laquelle la dénomination incluait la partie de côte jusqu’à Royan (si vous avez bien lu l’article sur l’estuaire de la Gironde, vous vous souviendrez que désormais cette partie s’appelle la « Côte de Beauté »).
Ce nom avait été donné à la côte en 1905, « inspiré des reflets argentés en surface de l’Atlantique » (nous apprend Wiki), dans la suite logique des appellations marketing « Côte d’Azur » et « Côte d’Emeraude » de nos autres littoraux bien connus.

Des villas qui bordent la grande plage, typologie classique des stations balnéaires côtières
Magnifique


Après la mini-visite d’Arcachon, j’ai continué mon périple le long de la côte, direction le sud ! J’aurais sans douté aimé faire un tour au cap Ferret, de l’autre côté de la baie d’Arcachon, mais il fallait avancer !
Par contre, avant de débrancher le cerveau et de partir tête baissée plein sud à fond les ballons, sans bien regarder autour de moi, je ne pouvais pas passer devant la dune du Pilat sans m’arrêter ! Cela faisait tellement de temps que j’en entendais parler de notre Sahara français ! Hey, plus haute dune d’Europe quand même ! 102,5 mètres de haut !
Ayant rejoint le parking de la dune, j’ai suivi le mouvement de la file interminable de touristes qui souhaitaient monter au sommet de la dune. Malheureusement, le sol devenant de plus en plus sableux, j’ai dû poser le vélo et les sacoches avant de grimper sur la dune. Et, vu le monde de fou qu’il y avait, j’ai pas fait le malin par rapport à mon matériel ! En effet, c’est très facile pour un petit malin mal intentionné de piquer quelque chose dans la flot général de touristes, et un vélo chargé de cette façon peut passer pour une prise de qualité ! J’ai donc mis les antivols, et j’ai pris avec moi la sacoche de guidon qui comporte mes effets personnels les plus importants : crème solaire, téléphone, portefeuille, carte de France, papier toilette, clé des antivols, préservatifs (je plaisante !). Croisons les doigts pour que quand je reviens, tout soit là ou je l’ai laissé !
Incroyable cette dune, quand on arrive au sommet, via des escaliers (ou pas), on a un magnifique panorama sur : la forêt, à perte de vue sur notre gauche, et l’océan, immense, sur notre droite. Et devant nous, la dune, aux dimensions de 2.9 km nord-sud par 616 m ouest-est. Ça représente tout de même 55 millions de m3 de sable, c’est pas mal ! Les valeurs doivent bouger un peu, car une dune est plutôt un objet vivant, mouvant. Mais ce sont à peu près les données récentes.

À l’est, la forêt. Avec de l’imagination on pourrait presque penser à une forêt tropicale !
À l’ouest, l’océan


Après avoir observé les environs de tout mon soûl, j’ai voulu dévaler la dune en courant, ce que j’ai fait, et c’était rigolo ! C’est sacrément raide, faut pas croire ! J’ai trouvé que la dune du Pilat donnait l’impression d’une immense fourmilière, tellement les touristes minuscules viennent nombreux se promener dessus !
Bon, en arrivant finalement à mon vélo (entier, ouf !), j’ai tout de même enlevé les grosses quantités de sable qui avaient pris place dans mes chaussures, et je suis reparti, content d’ajouter un élément remarquable à mon palmarès, au même titre que le Pont de Normandie, les nombreuses citadelles de Vauban, ou encore les plus beaux villages de France !

La route longe les immenses et magnifiques plages de sable chaud pendant une trentaine de kilomètres, avant de rejoindre Biscarosse-plage, puis de tourner vers l’est, en commençant le contournement de la zone d’essais de missiles de la Direction Générale de l’Armement (DGA), leur site des Landes. Sur le moment, j’ignorais que j’étais tout proche d’un site de lancement de missiles ! Si j’avais su, je serais allé espionner un peu ! Enfin, pas trop, vu mon look un peu louche, ils auraient pu me tirer dessus ! Oui, bon, on peut rigoler non !?
On rentre donc un peu dans les terres afin de dévier de la zone sans doute classée secret-défense, pour rejoindre d’abord l’étang de Cazaux-Sanguinet (endroit rêvé pour les amateurs de sports nautiques !), puis on arrive à Biscarosse-ville, pour longer cette fois-ci l’étang de Biscarosse et de Parentis, jusqu’au village de Parentis-en-Born.
Et là, les amis, on a du pétrole ! Oui oui, du pétrole français ! Bon, c’est Vermilion, une société canadienne qui l’exploite depuis 1997, succédant à Esso, mais c’est un gisement découvert depuis 1954 ! Ce fut même le plus important gisement d’Europe, ce qui donna au coin le surnom de Texas français ! À l’époque le gisement fournissait 15% de la consommation nationale. Aujourd’hui, il représente 3/4 de la production en France, et 1% de la consommation nationale (source)… On en apprend des choses en voyageant n’est-ce pas ?

Rien de bien spécial pour le reste de la journée, si ce n’est que cette région est très peu accidentée ! Mise à part une partie un peu vallonnée dans la forêt (super d’ailleurs !), le coin est carrément plat ! Et donc c’est très pratique pour faire des bornes ! Oui, car aujourd’hui j’ai fait 138 km ! Mon record depuis que je suis parti du nord-isère ! Je trouve assez fort, tout de même, de se dire que le matin on part d’un endroit, et que l’après-midi, on arrive 138 km plus loin, à la force de ses petites jambes ! J’ai peut-être eu un peu de vent dans le dos, je ne saurais dire précisément, mais en tout cas je n’en ai pas eu de face !
Un point négatif quand même, c’est la mauvaise qualité de l’enrobé à beaucoup d’endroits en forêt : la faute aux nombreuses racines des pins maritimes qui nous entourent un peu partout. Alors, ça coûte cher à entretenir, c’est certain, mais c’est tout de même un itinéraire ultra emprunté, donc peut-être ça pourrait valoir le coup de raboter un peu ce qui dépasse, histoire d’éviter au maximum les accidents (surtout en descente !). Après, souvenez-vous bien de la leçon de vie suivante : « une route, même pourrie, c’est une route quand même », La Touy, philosophe (hmm hmm).

Je commençais à bien fatiguer mentalement, vers la fin de journée, au final tout finit par se ressembler, et c’est un peu redondant (surtout après autant de kilomètres !). Donc, ce n’est pas mécontent que j’ai rejoint Saint-Eulalie-en-Born, où j’ai fait halte dans un petit camping tranquille, le long de la D652, non loin de l’étang de Biscarosse. J’ai réussi à passer devant l’entrée sans la voir (trop fort le mec) ! Un camping plutôt calme, peu rempli, où je constituais a priori l’unique campement en tente. Il y avait quand même un couple, dans un bungalow à côté de mon emplacement, qui possédait genre 6 ou 7 chiens, identiques de race. Des petits chiens, dont les propriétaires semblaient passionnés par le fait que leurs cabots faisaient leurs besoins partout… C’est une discussion comme une autre !

Demain, je vais essayer de rejoindre une ville, le plus au sud possible, car c’est pas le tout, mais j’ai un tour de France à finir tout de même ! Et, si ça roule aussi bien qu’aujourd’hui, ça devrait être jouable !

Mardi 1er septembre 2020, Bayonne (Pyrénées-Atlantiques , département 64) – JOUR 38

Comme prévu donc, j’ai encore fait une bonne journée !
Il a fait beau, comme souvent depuis que j’ai commencé mon voyage, et dès le matin j’ai pu apprécier le soleil sur une route peu fréquentée, jusqu’à Mimizan-Bourg. Là, j’ai fait une halte dans un magasin alimentaire, pour recharger les stocks en calories, fibres, et autres plaisirs de la bouche, puis j’ai poursuivi ma route jusqu’à Mimizan-plage, quelques kilomètres plus loin, au bord de l’océan (comme son nom l’indique). Sur ces quelques kilomètres, on peut apercevoir à un moment sur notre gauche, une grosse usine, qui s’avère être une papèterie, les papèteries Gascogne, plus précisément ! Alors, on a papèterie, et Gascogne. Bon, bah Gascogne c’est connu, ça fait partie je trouve des noms propres qui sont dans le conscient collectif de tous les français : il s’agit d’une ancienne province, au même titre que le Dauphiné par exemple, et qui recouvrait une surface délimitée par l’Atlantique à l’ouest, l’estuaire de la Gironde au Nord, Agen et Toulouse à l’est (ces villes ne faisant pas partie de cette province), et les Pyrénées au sud (Bayonne et les alentours exclus). En gros. Car les frontières ont beaucoup évolué au fil de l’histoire mouvementée de la France, vous en conviendrez.
Et puis on a papèterie. Papèterie, au sens large, c’est l’endroit où l’on fabrique du papier. Mais pas uniquement le papier dont on se sert pour écrire nos plus belles autodictées, non, également le papier kraft, le papier toilette ou le carton. Pour ceux que ça intéresse, un petit épisode de « C’est pas sorcier » sur le sujet !

Alors, pour faire du papier, il faut du bois ! Et là, comme par hasard, cela m’offre une superbe transition pour parler de la forêt des Landes (quel littéraire de talent je fais !), forêt que je traverse depuis plusieurs dizaines de kilomètres déjà !
Bon, c’est la plus grande forêt de France (hors Guyane), et c’est principalement une forêt de pins maritimes. 2 choses intéressantes à savoir je trouve, d’une que c’est une forêt artificielle, et de deux que c’est une forêt en majorité privée (à 80%) !
Forêt artificielle car c’est l’Homme qui l’a faite pousser, si je puis dire, pour des raisons essentiellement géographiques (maintien des zones sableuses des Landes contre le littoral, et assainissement des marécages). Bon, ça c’est la version officielle. La réalité est souvent moins glorieuse, et il suffit de suivre l’argent pour comprendre. La réalité, c’est que cette zone était essentiellement agricole, avec des centaines de milliers de moutons et brebis élevés par de nombreux bergers. Qu’il y ait eu besoin à certains endroits d’ensemencer pour contenir localement les mouvements de sable, ou absorber les remontées de nappes phréatiques, c’est une chose. Par contre, qu’on utilise l’argument géographique et qu’on l’étende sur des milliers d’hectares, c’est est une autre ! Il y aurait comme qui dirait un argument d’ordre plutôt économique (ça alors !).
Déjà sous Colbert (dont on a déjà parlé ici) on exploitait le bois et la résine pour la poix. Avec la révolution industrielle en cours, et la guerre de Sécession aux U.S.A. qui amène progressivement l’Europe à s’emparer du marché de l’essence de térébenthine et de la colophane (dérivés de la résine) autrefois assuré par le « Sud » (des U.S.A.), le Marché (avec derrière, la Banque) qui vient s’introduire partout où il le peut, et des gens futés pour détourner tout moyen de faire quelques billets, ont profité de quelques problèmes géographiques locaux pour en faire toute une dune (comprendre « une montagne »), et ainsi rafler tout ce qu’ils pouvaient !
De cela découle le fait que seulement des pins maritimes ont été plantés pour exploiter la résine, donc.
Je conclurai avec cette citation, de l’historien Jean-Pierre Lescarret :

« Mais l’histoire est écrite par les vainqueurs. Ecrite à double titre : parce qu’ils la font, parce qu’ils l’interprètent à leur manière. L’histoire économique de la Grande Lande a trop été écrite par les forestiers et les marchands d’histoire. Sans doute la forêt a-t-elle eu ses heures de gloire, mais pour les communautés villageoises le prix à payer a été très lourd. L’agro-pastoralisme avait généré une civilisation, le pin a été le fondement d’une économie, ce qui est tout autre chose. » (Bull. de la Soc. de Borda, n°449, 2e trimestre 1998) (source)

Aujourd’hui, la forêt est exploitée essentiellement pour son bois, la concurrence des produits étrangers et des dérivés du pétrole ayant eu raison de la résine dans les années 1990.

Au niveau du paysage, et bien rien de bien original sur les nombreux kilomètres réalisés ensuite ! Du pin maritime sur la gauche, le sable et l’océan sur la droite ! Et c’est tout droit !

Toujours bien faire attention aux nombreuses racines qui rendent parfois l’enrobé bossu, mais c’est sans encombres que j’ai traversé Contis-plage, Saint-Girons-Plage, Léon, Moliets-et-Maâ (hein ???), Soustons (là où sont produites les seules cacahuètes de France, certains diront même d’Europe), puis Hossegor, paradis des jeunes qui apparemment ne connaissent que cette destination en été… Avec le Gru-du-Roi !
Là, je me suis dit quand même que j’allais quand même m’arrêter 5 minutes pour regarder (et non simplement voir !) l’océan, ce que j’ai fait. Je voyais avec plaisir les Pyrénées, chaîne de montagne que je ne connais pas du tout, mais dont on m’a dit beaucoup de bien ! Ce serait pour les prochains jours !

Au loin, en tout petit sur la gauche, la forme sombre des Pyrénées !

Comme souvent en fin de journée, je commençais à être un peu fatigué, et j’ai décidé de m’arrêter à Bayonne, dans un hôtel, histoire de se reposer. 1 nuit ou 2, je n’en savais rien, mais comme il faisait bien beau, sans doute était-ce pas mal de passer un peu de temps sur la plage, car même si je l’ai longée sur plusieurs centaines de kilomètres depuis Saint-Brévin-les-Pins, je ne me suis guère arrêté en profiter !
J’ai enfourché mon vélo pour faire les derniers kilomètres me séparant donc de Bayonne (et donc du pays basque !), en croisant bien sûr énormément de jeunes qui viennent faire la fête sur la plage.
J’étais également satisfait de l’effort fourni aujourd’hui (131 km aujourd’hui ! Ça fait 269 km en 2 jours !). C’est l’été, il fait beau et chaud, les gens sont plus ou moins détendus (mais avec un masque inutile sur la tronche, bon sang !), et moi j’allais profiter un peu du restaurant ! Car je n’ai pas beaucoup mangé ces 2 derniers jours !

Arrivé à l’hôtel, un hôtel bien sympa d’ailleurs (Hôtel Côte Basque), j’ai hissé tous mes bagages jusqu’au 4ème étage où se situait ma chambre, j’ai pris une bonne douche, je me suis allongé 5 min sur mon grand lit (quel plaisir !), puis je suis parti à la conquête de la ville ! Alors ça n’a pas été difficile, car ce n’est pas une ville immense, et j’ai beaucoup aimé l’ambiance ! Bayonne, qui marque mon entrée dans le Pays Basque, que j’ai prévu de traverser dans les prochains jours !
Je me suis donc promené dans les rues animées, j’ai bu une bière sur une terrasse, puis je suis allé dans un irish pub boire mes 2 pintes de cidre habituelles, accompagné d’un blind test dans lequel je n’ai pas du tout excellé ! Il faut dire aussi qu’on passe rarement du Schumann ou du Ravel dans un blind test aujourd’hui !
J’ai ensuite diné dans sur une terrasse, au bord de l’Adour, avant de reprendre la marche libre dans la ville. J’avais pris un entrée-plat-dessert, mais j’ai eu encore faim dans la soirée, et donc j’ai enchaîné avec un indien à emporter, que j’ai dégommé au pied du Château Vieux, qui domine la ville. Et, c’est pour vous dire si j’avais faim, je suis rentré à l’hôtel pour manger encore un bout de pain ! Je crois que j’ai rattrapé 2 jours de régime sec en un repas ! Il faut bien innover un peu !

Petit concert ! Ils parlaient en basque, j’ai rien compris ! Donc j’ai applaudi bêtement
Ils sont fiers ces basques, comme les bretons, les savoisiens, les corses, les provençaux, les alsaciens, les auvergnats, les ardéchois, les vosgiens, les landais, les gens du Nord, et cetera, et cetera

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